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Le Bestaire Extraordinaire
DE
L’Armée Française |
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Char sous-marin de Léon Foenquinos 1919-1921 |
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Léon Foenquinos submarine tank 1919-1921 |
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Léon Foenquinos est un inventeur marseillais né en 1889. On lui doit de nombreuses créations en particulier...les feux de circulation !
En 1919 il dépose un brevet pour ce char sous-marin qui devait être équipé d’un périscope et d’un armement approprié (mais non décrit) dont il espère qu’il sera « de nature à modifier profondément la tactique et la stratégie navale. » Comme pour un sous-marin « classique » il prévoit un moteur « à huile lourde » associé à une dynamo électrique… mais parait avoir oublié les batteries ! Les chenilles et l’hélice sont débrayables suivant le mode de locomotion souhaité. Des ballasts étaient prévus |
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Léon Foenquinos was an inventor born in 1889 at Marseilles. He invented many things including...traffic lights!
In 1919 he patented a submarine tank fitted with a periscope and « appropriate weapons » (undescribed) which he hoped would « deeply modify naval tactics and strategy ». Like in a standard submarine propulsion was provided through a diesel motor associated with an electric dynamo… however he seems to have forgotten the batteries! Tracks and props could be driven alternatively, depending on the desired locomotion mode . Water-ballast were provided for. |
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Portait de Léon Foenquinos |
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Léon Foenquinos’ portrait |
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Léon Foenquinos avait aussi envisagé une version « bateau » de son char. L’accès se faisait par le toit de l’engin au travers de trappes à double battant. Une échelle placée sur le côté droit permettait de grimper sur le toit. A contrario, les panneaux du pare-brise étaient basculants pour permettre l’évacuation facile pour l’équipage. Les deux schémas d’évolution montrent que l’appareil pouvait évoluer soit dans des eaux artificielles (ports par exemple) soit des eaux naturelles . Foenquinos pensait appliquer son invention à des « navires de tout tonnage ». |
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Léon Foenquinos also designed a boat variant of his tank. A ladder on the right side of the vehicle allowed the crew to climb on top of it to enter the tank through a double hatch. The large windows around the bridge / cockpit could fold down in case of emergency exit. The drawings describing the movements of the vehicle show it could enter and exit water either from an artificial (harbour) bank or a natural one. Foenquinos hoped to apply his invention to ships of « any tonnage. » |
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La plus petite variante était ce que Foenquinos appelait un « canot-tank ».
Caractéristiques : Longueur : 450 cm Poids : 4 000 kg Construction : bois Motorisation : diesel + dynamo ? |
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The smallest variant Foenquinos called the « canot-tank » .
Technical data Length: 450 cm Weight: 4 000 kg Construction : wood Motorisation : diesel + dynamo ? |
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Mais il ne faudrait pas croire que Foenquinos s’est arrêté à la conception d’un véhicule amphibie. Il a construit sur ses propres deniers un appareil dénommé « la France » qui fit ses premiers essais le 23 mars 1921 à Marseille. Il y prouva sa capacité à évoluer sur un sol dur ou meuble ou dans l’eau. Son moteur de 30 hp pouvait entraîner les chenilles (propulsives y compris dans l’eau) et/ou l’hélice propulsive. Il avait envisagé de le transformer en sous-marin biplace mais cela ne parait pas avoir été réalisé.
Sources : · brevets · Presse d’époque · La marseillaise 2014
© Modelstories 2020 |
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Foenquinos did not stop at designing an amphibian but also built one with his own monies. Named « la France » it was tested on 23rd March 1921 in Marseilles. It proved its ability to move on hard or soft ground and in water. Its 30 hp engine could drive the tracks (which contributed to propulsion in water) and / or the propeller. He had planned to convert the vehicle into a two-seater submarine but this plan does not appear to have been carried out.
Sources : · brevets · Presse d’époque · La marseillaise 2014
© Modelstories 2020 |